Para la inmensa mayoría de los mortales FREUD es sinónimo de
psicoanálisis. Pero sin embargo para los aficionados a la pintura, Freud es el
nombre del mejor retratista del siglo XX, que casualmente es el nieto del Doctor
austriaco.
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| Autoretrato |
Murió Lucian Freud. El crítico australiano Robert Hughes lo describió hace unos años como el máximo artista inglés vivo. Pocos discutirán que fue el gigante del arte figurativo de nuestro tiempo. Frente al éxito comercial del escándalo artístico, Freud reivindica el poder tradicional de la pintura. El New York Times lo recuerda aquí, The Guardian acá, The Telegraph publica esta nota. En el Financial Times se le describe como el mejor intérprete de la carne humana. Puede verse una conversación de Charlie Rose con William Acquavella and John Richardson. The Guardian también comparte una buena galería de su vida y su trabajo.
Martin Gayford posó para Freud y escribió un libro sobre la experiencia. David Dawson, su asistente por más de una década, lo fotografío muchas veces en su estudio. Este libro recoge sus imágenes. Acá se puede recorrer una parte de su obra. Éste es un documental interesante sobre sus retratos. Florence Waters enlista datos que poco se conocen de su vida y de su obra. El crítico Martin Gayford recuerda a su amigo. Jerry Saltz explica por qué admira a un artista que no le gusta. El obituario del Economist describe su despiadada honestidad.
En el New York Times, Michael Kimmelman lo recuerda como el hombre más interesante de Londres. Merope Mills narra la entrevista que se convirtió en una cita. El Telegraph junta algunas expresiones suyas. William Feaver recuerda sus llamadas telefónicas y la rudeza de sus cartas. Para Fernando Castro, en el abc, sus retratos son "las más honestas modulaciones de la melancolía contemporánea." Manuela Mena, en El país, cree que será tan importante como su abuelo para entender al siglo XX.
Martin Gayford posó para Freud y escribió un libro sobre la experiencia. David Dawson, su asistente por más de una década, lo fotografío muchas veces en su estudio. Este libro recoge sus imágenes. Acá se puede recorrer una parte de su obra. Éste es un documental interesante sobre sus retratos. Florence Waters enlista datos que poco se conocen de su vida y de su obra. El crítico Martin Gayford recuerda a su amigo. Jerry Saltz explica por qué admira a un artista que no le gusta. El obituario del Economist describe su despiadada honestidad.
En el New York Times, Michael Kimmelman lo recuerda como el hombre más interesante de Londres. Merope Mills narra la entrevista que se convirtió en una cita. El Telegraph junta algunas expresiones suyas. William Feaver recuerda sus llamadas telefónicas y la rudeza de sus cartas. Para Fernando Castro, en el abc, sus retratos son "las más honestas modulaciones de la melancolía contemporánea." Manuela Mena, en El país, cree que será tan importante como su abuelo para entender al siglo XX.
Retratos de Lucian Freud
En 2008, BENEFITS SUPERVISOR SLEEPING, un retrato de la modelo
Sue Tilley de 125 kg de peso, batió el record de valoración de un
pintor vivo al venderse por 33,6 millones de dólares. ¿Es su mejor obra? Creo
que no, pero si que es la más cara y famosa, además de un buen ejemplo de la
pintura de Freud. La rotundidad de la carne que desborda el cuadro.
LUCIAN FREUD
Le 21 juillet 2011, la terrible nouvelle tombe sur toutes les radios. Le vieux monsieur de la peinture est mort.
Lucian Freud est notamment célèbre pour avoir peint, en 2001, le portrait de la reine Élisabeth II à l'occasion de son jubilé, tableau qui a soulevé une polémique en Grande-Bretagne.
Par son style à la fois réaliste, acéré et presque caricatural, Lucian Freud est considéré comme un des peintres figuratifs contemporains les plus importants, et un des plus exemplaires.
« Toute œuvre est un portrait. » (Lucian Freud)
Lucian Freud naît le 8 décembre 1922 à Berlin. Son père, l'architecte Ernst Ludwig Freud, est le plus jeune fils de Sigmund Freud. ll est le petit-fils du médecin et fondateur de la psychanalyse, Sigmund Freud.
En 1934, pour échapper à l'antisémitisme nazi, Ernst Ludwig emmène sa famille à Londres. En 1938, suite à l'Anschluss, Sigmund Freud les y rejoint (les quatre sœurs de ce dernier -- octogénaires -- resteront à Vienne et mourront en camp de concentration).
Après ses études secondaires, Lucian entre en 1938-1939 à la Central School of Arts and Crafts de Londres. De 1939 à 1941, il suit les cours de Cedric Morris à l'East Anglian School of Painting and Drawing à Dedham. Il est alors mobilisé dans la marine marchande puis démobilisé après trois mois de mer.
De 1942 à 1943 il étudie à temps partiel au Goldsmith's College à Londres. En 1943, il illustre les poèmes de Nicholas Moore. Il expose, pour la première fois, à la galerie Lefèvre à Londres en 1944. Sa peinture est alors influencée par le surréalisme : en témoigne le tableau énigmatique The Painter's Room. Déjà, « l'univers personnel de Freud y est représenté : la fenêtre, la plante, l'animal, tous les éléments de son œuvre sont en place ».
En 1946, Freud visite Paris et la Grèce. Il reviendra très régulièrement à Paris pour rendre visite à Picasso et à Giacometti.
En 1948, il épouse la fille du sculpteur Jacob Epstein, Kitty Garman. C'est son premier mariage : marié et divorcé à plusieurs reprises, Lucian Freud a eu de nombreux enfants, dont la designer de mode Bella Freud, l'écrivain Esther Freud ou l'artiste Jan Mc Adam Freud.
À partir des années 1960, son style à la fois brutal et réaliste se forge avec comme thèmes privilégiés les portraits de ses amis, mais aussi des commandes, des grands nus vus comme écrasés par la vision de l'artiste, des portraits de chevaux et de chiens. Il est alors proche de Francis Bacon, Frank Auerbach, Kossof, Andrews, etc., amis avec qui il forme ce que l'on appellera l'« École de Londres » -- groupe auquel sera consacrée une exposition, en 1998-1999, au musée Maillol.
En juillet 2010, il expose à Beaubourg, au centre Pompidou à Paris, "l'atelier".
Lucian Freud est notamment célèbre pour avoir peint, en 2001, le portrait de la reine Élisabeth II à l'occasion de son jubilé, tableau qui a soulevé une polémique en Grande-Bretagne.
Par son style à la fois réaliste, acéré et presque caricatural, Lucian Freud est considéré comme un des peintres figuratifs contemporains les plus importants, et un des plus exemplaires.
« Toute œuvre est un portrait. » (Lucian Freud)
Lucian Freud naît le 8 décembre 1922 à Berlin. Son père, l'architecte Ernst Ludwig Freud, est le plus jeune fils de Sigmund Freud. ll est le petit-fils du médecin et fondateur de la psychanalyse, Sigmund Freud.
En 1934, pour échapper à l'antisémitisme nazi, Ernst Ludwig emmène sa famille à Londres. En 1938, suite à l'Anschluss, Sigmund Freud les y rejoint (les quatre sœurs de ce dernier -- octogénaires -- resteront à Vienne et mourront en camp de concentration).
Après ses études secondaires, Lucian entre en 1938-1939 à la Central School of Arts and Crafts de Londres. De 1939 à 1941, il suit les cours de Cedric Morris à l'East Anglian School of Painting and Drawing à Dedham. Il est alors mobilisé dans la marine marchande puis démobilisé après trois mois de mer.
De 1942 à 1943 il étudie à temps partiel au Goldsmith's College à Londres. En 1943, il illustre les poèmes de Nicholas Moore. Il expose, pour la première fois, à la galerie Lefèvre à Londres en 1944. Sa peinture est alors influencée par le surréalisme : en témoigne le tableau énigmatique The Painter's Room. Déjà, « l'univers personnel de Freud y est représenté : la fenêtre, la plante, l'animal, tous les éléments de son œuvre sont en place ».
En 1946, Freud visite Paris et la Grèce. Il reviendra très régulièrement à Paris pour rendre visite à Picasso et à Giacometti.
En 1948, il épouse la fille du sculpteur Jacob Epstein, Kitty Garman. C'est son premier mariage : marié et divorcé à plusieurs reprises, Lucian Freud a eu de nombreux enfants, dont la designer de mode Bella Freud, l'écrivain Esther Freud ou l'artiste Jan Mc Adam Freud.
À partir des années 1960, son style à la fois brutal et réaliste se forge avec comme thèmes privilégiés les portraits de ses amis, mais aussi des commandes, des grands nus vus comme écrasés par la vision de l'artiste, des portraits de chevaux et de chiens. Il est alors proche de Francis Bacon, Frank Auerbach, Kossof, Andrews, etc., amis avec qui il forme ce que l'on appellera l'« École de Londres » -- groupe auquel sera consacrée une exposition, en 1998-1999, au musée Maillol.
En juillet 2010, il expose à Beaubourg, au centre Pompidou à Paris, "l'atelier".